vendredi 12 février 2010

Vandal hearts


Difficile de vous recommander d'acheter ce jeu, la seule chose que je puisse dire c'est que si vous le trouver pour trois fois rien aux puces et que vous êtes un amateur de TRPG, ça peut valoir le coup de mettre la main dessus...



Ca fait plaisirPas classe
  • un plaisir simple mais efficace
  • une histoire qui ne se rallonge pas artificiellement, plaisante sans plus
  • assez court (15h) et c'est tant mieux !
  • très accessible
  • Très moche visuellement
  • simpliste dans son gameplay, peu intéressant aujourd'hui à la vue de l'évolution du genre, trop limité
  • Pas de newgame+ et une quête optionnelle infaisable sans faq...
Vandal hearts c'est une histoire somme toute assez simple mais efficace, la lutte contre la tyrannie en suivant un jeune héros et ses compagnons, simple mais efficace d'autant qu'ici on ne s'attarde pas plus que nécessaire, les personnages sont développés juste ce qu'il faut et le tout se déroule assez naturellement, le scénario fait son boulot mais ce n'est pas pour autant le point fort du jeu...

Le jeu est la première tentative, à ma connaissance de Konami de s'attaquer à ce genre encore niche à l'époque (les débuts de la PS1). S'il n'a pas à proprement parlé de gros défauts, il n'a pas non plus de qualités qui le distingueraient de la concurrence, disons qu'il représente un bon coup d'essai pour la firme qui nous donnera bien plus tard des titres plus aboutis et originaux niveau gameplay comme le très plaisant Ring of Red.
Ceci étant dit et l'aspect scénario ayant été abordé rapidement, parlons un peu du gameplay. Le titre est d'un classicisme à toute épreuve, un tour pour le joueur, un tour pour l'ennemi, attaques physiques et magiques en petit nombre et surtout, base du jeu pour élaborer ses stratégies, des contres-attaques quasi systématiques à l'exception des magiciens. Autre particularité un peu énervante, les archers qui ne tirent qu'en "ligne droite", mais c'est bien leur seul handicap vu qu'ils tirent et contre attaquent aussi bien à distance qu'au corps à corps.
Le nombre de participant à chaque bataille est assez important et dépasse souvent la dizaine, les parties se déroulent pourtant assez vite tant les possibilités sont réduites en matière de stratégie.
Pour autant le jeu reste agréable et un embryon de système de classe permet de maintenir une certaine évolution des personnages qui nous fait vouloir aller plus loin.
La difficulté, une fois bien assimilé le gameplay, et ça va vite, est loin d'être énorme, du coup le fait de ne pas disposer de bataille aléatoires ou supplémentaires aux missions du scenario, linéaire, ne pose pas grand problème. On fera du level up comme on peut en optimiser chaque bataille et ça suffit très bien comme ça pour finir le jeu. Il y aura bien quelques game over mais le jeu propose de recommencer de suite et sans chargement la map du début, comme la configuration de l'équipe ne prends pas trop longtemps, on recommencera vite pour gagner cette fois sans perdre de temps.
Le jeu est moche, je l'ai dit, même pour l'époque, mais c'est surtout le character design qui choque, tout en étant assez original beaucoup pourront malgré tout le trouver raté, peut-être la distance par rapport au style manga a plut aux japonais mais au final on se retrouve avec une style un peu bâtard et sans réelle personnalité.
L'interface fait son boulot et ne se met pas entre vous et le jeu, c'est déjà ça, mais là encore c'est moche.
Heureusement que les possibilités de personnalisation de votre équipe et de vos personnages sont très limités, ce qui fait que vous passerez la plupart du temps en bataille.

 les gerbes de sang pour chaque attaques, seule originalité du jeu au final...

On se retrouve donc avec un titre qui a du être agréable à découvrir à l'époque de sa sortie, surtout pour ceux qui découvraient le genre avec lui. Il a aussi l'intérêt d'être, de part sa courte durée de vie et son gameplay efficace, toujours jouable aujourd'hui pour découvrir un jeu qui fait sans conteste partie de l'histoire du genre, sans pour autant avoir vraiment apporté sa pierre à l'édifice. Joué sur PSP en mode zoom c'est encore plus moche mais les 15h passent encore plus vite en jouant dans le BUS :)

PS : A noter que la suite, qui n'en ai pas vraiment une du point de vue scénaristique, innove elle pour ce qui est du gameplay. Mais n'ayant pas encore fini le jeu je n'en parlerai pas plus pour le moment, une critique fort sympathique existe sur grospixel pour ceux qui ne peuvent pas attendre :)

Kawaïitude

Profondeur du gameplay

Valeur de production

Courbe d'apprentissage

Immersion

Polissage



de quoi vous faire une meilleure idée par vous-même :

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